Sortie Guédelon
- Franck
- 15 avr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 avr.
À nous deux (ou plus), Guédelon !
Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort
Nous nous vîmes cinq en arrivant au port,
Tant, à nous voir rouler dans de tels virages,
Les plus épouvantés reprenaient leur courage !
Pierre Corneille – Le Cid, IV, 3, v.1257-1329 (1637)
C’est un matin d’avril ensoleillé qu’une princesse, son prince charmant et trois chevaliers, armures et destriers rutilants, prirent le chemin du combat pour conquérir le Château de Guédelon à 38 lieues du fort du Coudray-Montceaux.
Chevauchant à brides abattues à travers prairies et forêts, nous prîmes le temps, à 17 lieues, de faire une pause à Ferrières en Gâtinais.
Une halte furtive à l’auberge Louis III pour nous abreuver, donner congé à la tenancière et repartir pour encore 21 lieues dans une ambiance à la fois joyeuse et conquérante.
A quelques pas de la forteresse de Guédelon, nous décidâmes de festoyer avant l’assaut final du château, histoire de ne pas se battre le ventre vide et de vider nos besaces pour plus d’aisance au combat.
Et nous partîmes à l’assaut…
Il n’y eu pas de combat, faute de combattants. Les soldats, mécréants et gueux, avaient fui. Seuls autour du château étaient restés des artisans tels que le potier, les tailleurs de pierre, la fabricante de cordes et cordages, la fabricante de paniers, la teinturière…
Il ne nous resta donc que le choix de visiter ce magnifique ouvrage érigé par des passionnés du moyen-âge qui ont construit un édifice magnifique et imposant avec le matériel et les matériaux de l’époque médiévale.
Heureux de cette belle aventure, nous reprîmes le chemin de notre comté, la Belle, le Prince et les 3 chevaliers. Un arrêt pour abreuver nos montures plus un arrêt pour nous abreuver nous-mêmes et nous rentrâmes chacun et chacune dans nos foyers.
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